Les cliquetis au loin
Des hommes qu'on enferme
Crient en vain
Des animaux que l'on enchaîne
Sur les bitumes si froid
Marchent les bottes infinies
d'une armée de rois
sans âme ni patrie
Ils ont éteint tous réverbères
Consumé le doux été
Obscurci la vraie lumière
Du vice ils l'ont enfanté
Je regarde livide
la folie l'emporter
Sur les quelques miettes
Que l'on nomme humanité
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